Les pays sont encore loin des objectifs climatiques de Paris pour 2015, qui exigent qu'ils limitent le réchauffement climatique à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels, prévient un rapport de l'ONU.
Présenté avant le prochain sommet annuel sur le climat, le rapport a demandé un financement pour aider les pays les plus pauvres à atténuer l’impact de la crise climatique. Le financement devrait atteindre $400 milliards par an à la même date, indique le rapport.
Dans son rapport annuel précédant le sommet annuel sur le climat COP28, le rapport a appelé à une action plus forte pour mettre fin aux émissions de gaz à effet de serre. Il a également demandé que l’exploration des combustibles fossiles prenne fin d’ici 2030.
Il existe un large consensus sur le fait que ces émissions doivent culminer d’ici 2025 pour que le réchauffement climatique soit limité à 1,5°C. Des températures plus élevées pourraient entraîner des impacts plus importants du changement climatique, notamment des vagues de chaleur plus longues, des tempêtes plus intenses et des incendies de forêt plus violents.
Simon Stiell, le chef du climat à l'ONU, a insisté sur le fait que le rapport représentait une opportunité majeure pour le changement de cap qui est « demandé de manière si urgente ».
Cependant, il a noté que même s'il existe un large consensus sur la nécessité de limiter les émissions, il subsiste des « divergences significatives » sur la manière d'y parvenir.
Catherine Pettengell, directrice exécutive du Climate Action Network UK, a déclaré que les recommandations des rapports de l'ONU doivent être mises en œuvre.
« La COP28 doit être un moment décisif pour mettre fin à l’ère des combustibles fossiles et provoquer une transition juste et équitable », a-t-elle déclaré. « Le rapport de synthèse publié aujourd'hui pour le bilan mondial indique clairement qu'un accord sur la fin des combustibles fossiles doit être au cœur des résultats pour que la COP28 soit un succès. »
