L’assaut des nouveaux cadres de divulgation ESG submerge les responsables du développement durable, augmentant ainsi le risque de greenwashing, selon un rapport sur les OSC.
Malgré les rapports accessibles au public, de nombreuses demandes et cadres de divulgation ESG sont publiés et mis à jour, ce qui conduit à consacrer des ressources précieuses à la recherche, à l'analyse et à la consolidation des informations pour chaque demande.
Le rapport souligne la nécessité pour les OSC de rationaliser les rapports ESG et d'alléger le fardeau de la divulgation ESG afin de réduire le risque de greenwashing, indique le rapport.
Le rapport révèle qu'au moins la moitié du temps que les OSC passent au travail est consacré au traitement des demandes ESG, ce qui réduit le temps qui peut être consacré à l'amélioration des pratiques ESG au travail.
« Il s’agissait d’une frustration ressentie par toutes les OSC interrogées », indique le rapport.
Le bombardement incessant d'enquêtes liées à l'ESG a donné naissance au greenwashing et à ce que beaucoup ont appelé le « fardeau de la divulgation ESG ».
Il y a au moins 13 communément appelés cadres de reporting ESG, et les entreprises peuvent être tenues de rendre compte conformément à ces cadres en fonction de leur taille, de leur secteur d’activité ou de leur localisation.
Dans certains pays, les organismes de réglementation tels que la Securities and Exchange Commission (SEC) et la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) imposent la reporting ESG pour certaines entreprises, ce qui le rend juridiquement contraignant dans ces contextes.
Les entreprises se tournent vers des solutions de gestion de l’énergie et des plateformes de reporting de données pour alléger le fardeau des rapports sur le développement durable.